Vous pouvez à présent prendre rendez-vous avec deux de nos médecins directement en ligne.

 

Dr Valentine DUBOST-RONZINO

Chirurgien sénologue

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Dr Philippe LIEGEOIS

Chirurgien sénologue

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Le risque de gros bras est devenu nettement limité du fait de l’évolution des techniques chirurgicales et notamment de la réalisation du curage dit « sentinelle ».

 

Néanmoins, en cas de curage axillaire complet, quelques règles doivent être respectées comme d’éviter les prises de sang et les prises de tension artérielle sur le bras du coté opéré (à cause du garrot), se protéger du soleil, porter des gants pour jardiner et désinfecter toute plaie ou brulure cutanée du bras.

 

Le port de charge sera également progressif et raisonnable.

 

La surcharge pondérale est également un facteur de risque principal de développer un lymphœdème, en revanche l’activité physique (y compris des sports utilisant le bras comme l’aviron et l’escrime) est un facteur protecteur.

 

En cas de douleurs de rougeurs ou de gonflement anormal du bras, de la main prenez contact rapidement avec votre médecin pour démarrer au plus vite un traitement adapté.


Il est préférable d’attendre la consultation post-opératoire en cas de geste axillaire.

 

Par la suite, il faut éviter la cire chaude et bien désinfecter en cas de plaie, notamment en cas de curage axillaire.


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Les P.M sont utilisées en chirurgie esthétique et chirurgie réparatrice  soit pour la reconstruction du sein après mastectomie, soit dans la symétrisation du sein controlatéral.

 

Les prothèses  sont constituées d’un étui externe en silicone et à l’intérieur peuvent contenir soit du gel de silicone, soit du sérum physiologique.

 

Le P.M peuvent être lisses ou texturées et concernant la forme, peuvent être rondes ou anatomiques.

 

Elles ont comme avantages d’être une technique simple, rapide, nécessitant une hospitalisation courte avec un temps de récupération également court.

 

En revanche, elles restent un corps étranger pour l’organisme entrainant une possibilité d’infection ou de rejet.

 

L’évolution dans le temps du sein reconstruit peut être différent de l’autre sein et entrainer une asymétrie, notamment en cas de variation de poids ou avec l’arrivée de la ménopause.

 

Les données de la littérature scientifique confirme que les prothèses n’augmente pas le risque de développer un cancer du sein.

 

En revanche, le risque de développer un lymphome anaplasique à grandes cellules, qui est une pathologie extrêmement rare (seulement 23 cas décrits en France), semble être lié à la présence d’une prothèse.

 

Les PM restent la technique de reconstruction et d’augmentation la plus simple et la plus fréquente dans le monde entier.

 


 

——- Diapo 1 | Reconstruction par prothése avec plastie controlatérale

 


 

——- Diapo 2 | Reconstruction par prothèse sans toucher au sein controlatéral

 


 

——- Diapo 3 | Reconstruction par prothèse
avec augmentation controlatérale


La reconstruction mammaire par lambeau utilise les propres tissus de la patiente pour reconstruire son sein. Elle a l’avantage de pouvoir reconstruire un sein d’aspect très naturel sans prothèse. Le lipomodelage qui peut être associé (lipoaspiration et lipofilling du sein). en optimise le volume et la forme. Contrairement aux reconstructions par prothèse, le résultat est stable dans le temps an dépit des variations possibles de poids de la patiente. La reconstruction par lambeau se fait en déplaçant des tissus situés à distance du sein. La revascularisation de ces tissus peut être faite par microchirurgie (comme dans le DIEP ou le Gracilis) avec des techniques complexes et longues comportant un risque de complications graves pouvant être à l’origine de la perte complète de la reconstruction (dans 5 pour cent des cas selon certaines séries). Nous préférons réaliser des reconstructions par lambeaux myocutanés, ou la vascularisation se fait par l’intermédiaire d’un muscle. Dans ce cas, le risque de perte du lambeau est inférieur à un cas sur mille dans notre expérience.

 

La reconstruction par Tram utilise l’excès cutanéograisseux abdominal sous ombilical souvent présent chez les femmes de plus de 40 ans, qui sont ainsi satisfaites d’avoir une abdominoplastie associée à la reconstruction. La vascularisation est assurée par les vaisseaux épigastriques supérieurs, par l’intermédiaire d’un muscle grand droit. Nous avons mis au point une procédure préparatoire par embolisation suivie d’angioscanner qui garantit la vascularisation de ce lambeau.

 

En savoir plus sur le site du Dr Piat

 

Cette reconstruction, qui nécessite une convalescence de 6 semaines en post opératoire, permet d’obtenir d’excellents résultats, avec des seins très naturels et de bon volume. La douleur post opératoire qui est souvent redoutée par les patientes est en réalité très supportable dans la plupart des cas. Dans les premiers jours post opératoires, des antalgiques adaptés sont administrés et les patientes peuvent quitter  la clinique après 5 à 7 jours d’hospitalisation. Un repos complet de 15 jours est nécessaire au retour à domicile, avant de reprendre progressivement une activité normale. La reprise du travail, possible après 6 semaines pour un travail de bureau, est adaptée en fonction de chaque situation. Une  tension de la paroi  abdominale est ressentie les premières semaines d‘autant plus que l’excédent abdominal était limite. Elle s’estompe pour disparaitre en quelques mois. La reprise du sport est possible après 3 mois. Il n’y a pas de contre-indication ultérieure en dehors du port de charges très lourdes.

 

Le Tram est particulièrement adapté aux reconstructions secondaires de bon volume, surtout lorsqu’il existe des séquelles de radiothérapies rendant impossible une reconstruction par prothèse.

 

 

Cette technique est également particulièrement indiquée en reconstruction immédiate après mastectomie d’un sein déjà irradié, lorsque la morphologie de la patiente est adaptée.

 

 

Elle peut être très intéressante pour remplacer une prothèse en cas de reconstruction par prothèse dont la patiente n’est pas satisfaite.

 

 

La reconstruction par lambeau de grand dorsal utilise l’excédent cutané situé à l’extérieur de la mammectomie. La cicatrice qui est placée sous l’aisselle, peut aller plus ou moins loin vers le dos. La tendance actuelle est de faire des cicatrices de plus en plus courtes et discrètes surtout dans les reconstructions immédiates autologues. La vascularisation est assurée par des vaisseaux scapulaires qui cheminent dans le muscle grand dorsal (qui est partiellement prélevé et délocalisé lors de la reconstruction). Cette chirurgie nécessite une hospitalisation de 4 à 5 jours. La récupération est en général rapide de l’ordre de 3 à 4 semaines. Il existe un risque de lymphocèle, généralement résolu après quelques ponctions, et beaucoup plus rarement de fibrose au niveau de la zone de prélèvement qui peux entrainer une impotence fonctionnelle et des douleurs qui s’estompent en quelques mois.

Cette technique permet d’obtenir de très bons résultats avec des sein de petit ou moyen volume. Elle peut être facilement proposée en reconstruction immédiate même si un traitement complémentaire est indiqué, car le lambeau supporterait facilement une radiothérapie complémentaire (si elle s’avérait nécessaire au vu des résultats histologiques).

 

 

En reconstruction secondaire elle peut également être indiquée. Une réduction du sein controlatéral est souvent associée.

 

Pour obtenir un volume important, l’utilisation associée d’une prothèse est nécessaire.

 


Généralité

Le cancer est une maladie de la cellule qui se modifie et perd ses capacités de réparation. Elle se multiplie et forme alors une tumeur. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et dans les pays occidentaux.

On diagnostique plus de 50 000 nouveaux cas par an en France, près de la moitié chez les femmes entre 50 et 70 ans. C’est aussi une maladie qui se guérit très bien puisque 9 femmes sur 10 sont en rémission complète après leur traitement.

Les causes du développement du cancer sont multiples et certaines ne sont pas encore identifiées.
Parmi les facteurs de risques connus, on retrouve une exposition prolongée aux hormones (premières règles précoces, ménopause tardive), une première grossesse tardive, un traitement hormonal de la ménopause prolongé, la sédentarité, le surpoids, une consommation excessive d’alcool ou de sucres, le tabac etc…

Les facteurs familiaux ou génétiques sont également liés à certaines formes de cancer du sein et une consultation spécialisée chez un généticien pourra vous être proposée en fonction du contexte familial et de l’âge de survenue du cancer.

 


Diagnostic

Le cancer du sein peut se présenter de différentes manières : soit sous la forme d’une boule palpée par la patiente ou son médecin, soit sous la forme d’une image radiologique, découverte lors d’une mammographie ou d’une échographie mammaire.
C’est le principe du dépistage organisé qui consiste à détecter la maladie le plus précocement possible afin de minimiser les conséquences des traitements.
Dans certaines situations, le cancer est découvert suite à une modification du mamelon ou de la forme du sein ou suite à l’apparition d’une boule sous l’aisselle (ganglion axillaire).

 


Imagerie

Dans toutes ces situations, un bilan sénologique comportant au minimum une mammographie et une échographie mammaire et des aires ganglionnaires sera réalisé par un radiologue.
En fonction de la structure de votre sein, ce bilan pourra être complété par une IRM mammaire.

 


Analyse anatomopathologique

Il s’agit de l’analyse au microscope d’un prélèvement de tissu.
Après la découverte d’un nodule ou d’une image suspecte, une biopsie sera réalisée.
Il existe plusieurs types de prélèvements en fonction de la quantité de tissu prélevé qui sont tous réalisés sous anesthésie locale. Il s’agit d’un examen désagréable mais peu douloureux et essentiel pour décider de la suite du traitement.


Il existe plusieurs formes de cancer du sein selon le tissu au sein duquel se développe la tumeur.

 

  • 80% sont dits canalaires car se développent au sein des canaux galactophoriques (qui transportent le lait)
  • 15% sont dits lobulaires car se développent au sein des lobules (qui fabriquent le lait)
  • 5% sont des formes plus rares

 

On parle de cancer in situ ou intracanalaire lorsque les cellules cancéreuses se multiplient à l’intérieur du canal ou du lobule sans infiltrer le tissu alentour.
Lorsque les cellules commencent à envahir le tissu qui les entoure, on parle de cancer infiltrant ou invasif.

Chaque patiente atteinte d’un cancer est un cas particulier qui nécessite un traitement approprié.

C’est pour cette raison que votre parcours de soin est unique et ne ressemblera pas forcément à celui d’une autre patiente.

 


Les traitements du cancer du sein ont plusieurs buts :

– enlever la tumeur

– supprimer les cellules cancéreuses situées dans les ganglions ou dans la circulation lymphatique ou sanguine.

Différents types de traitement peuvent alors être utilisés, l’un après l’autre, afin de vous guérir mais aussi d’éviter une éventuelle récidive tout en préservant votre qualité de vie.

Il en existe 4…

 


La chirurgie

 

Votre chirurgien réalisera une intervention chirurgicale sous anesthésie générale, pour enlever la tumeur et les ganglions axillaires qui drainent le sein (le ganglion sentinelle en général).

Dans plus de 70% des cas, il est possible de conserver le sein, mais cela dépendra de la taille de la tumeur ainsi que de sa localisation et du volume de votre sein.

Une grande majorité de cette chirurgie pourra s’effectuer en ambulatoire (hospitalisation d’une journée).

 

Chirurgie oncoplastique et reconstructrice du sein

 


La chimiothérapie

 

Elle consiste à utiliser des médicaments qui vont détruire les cellules se multipliant rapidement.

Elle est injectée directement dans les veines par l’intermédiaire d’un petit boitier (appelé site ou port-à-cath) placé sous la peau par votre chirurgien.

La chimiothérapie ne sera proposée que dans certaines situations. Chaque personne et chaque tumeur étant différentes, les médicaments utilisés pour ce traitement seront adaptés. Ils présentent des effets secondaires différents mais de nombreux traitements existent désormais pour les prévenir.  N’hésitez pas à parler à votre oncologue de vos inquiétudes concernant les effets secondaires qui restent fréquents mais le plus souvent modérés et temporaires.

 


L’immunothérapie

 

Un traitement par Trastuzumab (Herceptin) pourra être associé à votre chimiothérapie si la tumeur est dite Her 2+.

 


La radiothérapie

 

Elle utilise des rayons X localisés pour détruire les cellules cancéreuses au niveau du sein et parfois au niveau des ganglions.

Elle sera proposée systématiquement en cas de chirurgie conservatrice (si on conserve le sein).

Elle débute en moyenne 1 à 2 mois après la chirurgie ou la chimiothérapie, lorsque la cicatrisation est terminée. Les effets secondaires sont modérés (rougeur de la peau type coup de soleil, œdème du sein, fatigue) et les complications graves sont devenues rarissimes.

En cas de radiothérapie, la reconstruction du sein après une mammectomie devra être différée d’au moins 6 mois.

 


L’hormonothérapie

Il s’agit d’un médicament anti-œstrogène qui vise à réduire leur production ou à bloquer leur action afin de stopper les cellules cancéreuses. Il vous sera proposé si les cellules tumorales sont sensibles aux hormones. C’est un comprimé à prendre tous les jours pendant une durée minimale de 5 ans.

 


Le transfert graisseux, ou lipofilling, est actuellement en plein essor dans la chirurgie reconstructrice du sein. C’est une étape fondamentale qui consiste à prélever les cellules graisseuses des patientes, puis de les purifier afin de les réinjecter au niveau du sein reconstruit. L’apport de cellules souches adipeuses donne une composante naturelle à la reconstruction,  permettant d’assouplir le sein reconstruit et d’améliorer considérablement les résultats. Dans notre équipe, le lipofilling est pratiqué pour chaque patiente de l’Institut du sein qui nécessite une reconstruction, étant donné la qualité du résultat obtenu sur le long terme [1].

 

a. En complément des lambeaux ou des prothèses, le lipofilling permet de corriger les défauts localisés inesthétiques du premier temps de la reconstruction.  Il apporte le caractère naturel dans la reconstruction par prothèse.

Il permet d’équilibrer les seins en apportant une symétrie optimale dans les reconstructions par lambeau dorsal.

 

 

b. La reconstruction mammaire exclusivement par transfert graisseux est devenue une demande de plus en plus fréquente  des patientes qui souhaitent un résultat naturel tout en améliorant les contours de leur silhouette grâce à la lipoaspiration des zones graisseuses en excès.

 

 

C’est une reconstruction sans cicatrice nécessitant plusieurs étapes en chirurgie ambulatoire [2].

 

En reconstruction mammaire différée, il s’agit d’une bonne indication dans les cas où la peau  thoraco-abdominale est suffisamment laxe afin de recevoir les transferts graisseux.

 

En reconstruction mammaire immédiate, le premier lipofilling est réalisé dans le muscle intrapectoral pendant le geste de mastectomie totale. Une fois les tissus ré-accolés, les séances de lipofilling suivantes permettent la reconstruction d’un sein complètement naturelle.

 

La consistance souple et l’aspect naturel du sein donne d’excellent résultat esthétique au long cours, si la patiente conserve un poids stable. Il est important que la patiente soit à son poids d’équilibre au moment de l’intervention car la graisse transférée garde la mémoire de son lieu d’origine (si la patiente perd du poids après l’intervention, elle perdra une  partie du bénéfice de l’intervention). Enfin, toutes les patientes souhaitant une reconstruction mammaire exclusivement par transfert graisseux doivent avoir des réserves graisseuses suffisantes pour mener à terme ce type de reconstruction. La reconstruction mammaire exclusivement par transfert de graisse est, dans notre expérience, une technique fiable et reproductible apportant d’excellents résultats au long cours. 

 

  1. Ho Quoc C, et al. Reconstruction mammaire après mastectomie. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris) 2013 ;42:29-39.
  2. Ho Quoc C, et al. Breast reconstruction using autologous fat transplantation. In Oncoplastic Surgery of the Breast: How? When? Why? [in Spanich] – Eduardo Gonzalez, Alberto Rancati (Eds), P.303-314, Journal Ediciones SA 2014